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L'une des notions importante de cette controverse est de connaitre le taux de mortalité des abeilles, or pour cela, il faut les compter. Il est rarement simple de compter les pertes. En effet, à la suite d'une perte d'abeilles, la ruche n'est jamais vide, il reste toujours quelques individus au minima.

La plupart des apiculteurs estiment visuellement l'état de leurs ruches, il y a donc un biais humain possible à cette étape. De plus, chaque apiculteur gère son ruchers à sa manière, ils ne vont pas déceler les pertes de la même façon et au même moment.

Une seconde méthode est possible. Bien que plus rigoureuse, elle s'avère plus lourde à mettre en place, car cela consiste à peser les ruches. Cette méthode n'est que peu utilisée.

Décompte des abeilles
L'observation des pertes

Les populations d'abeilles fluctuent au cours de l'année. Cette fluctuation , va influencer le taux de pertes réel subie dans les ruchers. Ainsi, entre apiculteurs et firmes de produits phytosanitaires, le dialogue n'est pas simple car pendant que le premier amplifiera ces pertes en prenant les chiffres de printemps, le second prendra plutôt les chiffres d'hiver pour minimiser les pertes.

Cela met en évidence un manque de rigueur dans le chiffrement des pertes.

Les différents apiculteurs

La grande majorité des apiculteurs sont des apiculteurs amateurs (90%). Cet "amateurisme" est l'une des causes présentée par certains pro-pesticides pour justifier les pertes massives d'abeilles, via un manque de formation initiale. Les 10% restants étant des apiculteurs professionnels, ils ont en général plusieurs centaines de ruches.

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